Depuis 2022, le conflit opposant les rebelles du M23 à l'armée régulière de la RDC (FARDC) a jeté dans les rues des dizaines de milliers de personnes vers des zones sécurisées dans et autour de Goma, ainsi que vers d'autres villages des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, ce qui porte le nombre total des personnes déplacées par la crise du M23 à plus de 600 000 personnes.
C'est dans le cadre d'appui à ces personnes livrées à elles mêmes que l'association des Jeunes Chrétiens pour la Protection de l'Environnement-Groupe d'intérêt économique (AJCPE-GIE ) a signé avec VIS-RDC une convention de collaboration pour l'exécution du projet d'urgence financé par la Caritas Italiana dénommé "MAISHA BORA KWA WOTE" dans les territoires de Nyiragongo et de Masisi avec le concours technique de MDF AC.
Lors des échanges avant le démarrage du projet, AJCPE-GIE avait proposé et obtenu de VIS-RDC l'introduction de l'innovation qui consistait à utiliser les déchets biodégradables comme source de production de légumes pour les ménages dans le camp de déplacés Ngangi Don Bosco sans initialement toucher au budget convenu par les deux parties.
AJCPE-GIE s'occupe du volet assainissement dans le camp des déplacés de Don Bosco Ngangi avec les objectifs spécifiques suivants :
- Disponibiliser les points de décharge des ordures dans les différents blocs de peuplement des déplacés dans les camps
- Mettre à la disposition du camp des matériels nécessaires (camions, brouettes, bèches,...) pour vider les points de décharge vers le site de la Mairie ;
- Mettre à la disposition du camp les ressources humaines nécessaires (transporteur, manutentionnaires,) pour vider les points de décharge vers le site de la Mairie de Goma ;
- Sensibiliser et orienter les familles déplacées à la bonne gestion des déchets afin de les canaliser vers un centre commun pour évacuation définitive vers le site de la Mairie de Goma ;
AJCPE et ses partenaires techniques et financiers (VIS-RDC et MDF AC) rencontrent les difficultés suivantes :
- Afflux massif de nouveaux déplacés dans le camp de Ngangi ou le projet s'exécute pour le moment
- augmentation des dechets non biodegradables du fait du viellissement et de la demolition de vielles tentes
- accroissement des demandes de ménages pour implanter les permagardens